Rang C[]
- Azura : Tu es comme les vagues grises de l'océan... Destinées à cherche... Hmm mmh... ♪
- Arthur : ...
- Azura : Ah ! C'est vous, Arthur ?! Ça ne se fait pas d'espionner les gens de la sorte, vous auriez pu vous manifester !
- Arthur : Oh, je... Toutes mes excuses ! Votre voix envoûtante aura eu raison de mes manières. Alors, euh...
- Azura : Est-ce que je peux vous aider ?
- Arthur : Je voulais seulement vous revoir, Dame Azura. Car cela a assez duré...
- Azura : Assez duré ? Mais de quoi parlez-vous ? Désolée, je ne suis pas sûre de vous suivre. Nous nous sommes déjà rencontrés, jadis. Nous étions alors deux enfants de Nohr.
- Arthur : Que dites-vous ? Je suis désolé, mais je n'en ai aucun souvenir.
- Azura : Point d'inquiétude ! Cela est bien naturel, après plus de 10 ans... Nous n'étions tous deux que des enfants. Jeunes et sots.
- Arthur : J'imagine, oui. Eh bien, je l'ignorais complètement. Me rappelerez-vous un jour au souvenir de ces temps passés ?
- Azura : Avec grand plaisir, Madame ! Je m'en réjouis d'avance !
Musique utilisée : Reflets lumineux
Rang B[]
- Azura : Bonjour, Arthur ! Je vous cherchais. Si vous avez un moment, pourriez-vous continuer votre récit ? Celui de notre rencontre à la croisée des chemins, lorsque nous étions enfants.
- Arthur : Bien sûr, avec plaisir ! Comme je vous le disais, c'était il y a plus de 10 ans. Vous sembliez bien triste, à l'époque, à l'écart des autres. J'ai tenté un jour de vous consoler, car vous aviez le visage couvert de larmes. Mais, les genoux serrés dans vos bras, vous refusiez de parler à quiconque.
- Azura : Ça ne me surprend pas, les sbires du roi Garon s'en prenaient à moi sans cesse. Quand je n'en pouvais plus, je me faufilais hors du château pour me cacher en ville.
- Arthur : Je comprends mieux. Je me suis toujours demandé ce qui vous rendait si triste. Je vous ai posé maintes questions ce jour-là. Je voulais vous aider, vous faire sourire. Mais rien n'y faisait. C'est ensuite que des hommes du château sont arrivés... Et je ne sais pourquoi, mais j'ai présagé le pire si jamais ils vous trouvaient cachée. J'ai donc pris sur moi et leur ai dit que tout avait été de ma faute. Je leur ai dit que je vous avais attirée hors du château pour vous dépouiller.
- Azura : Je... Je ne sais pas quoi dire. Ce gentil garçon... c'était donc vous ?
- Arthur : En effet. Je suis heureux d'entendre que vous vous rappelez de notre rencontre.
- Azura : Oh, mais Arthur, ces monstres vous ont fouetté sans merci, pour ça...
- Arthur : Ha ha ha ! Oui, sûrement. Je ne m'en souviens même pas, voyez-vous ? Ça ne devait donc pas être si terrible que cela.
- Azura : Ce garçon, c'était vous... Je n'arrive pas à y croire.
- Arthur : Je suis content d'avoir enfin pu vous parler, et que vous vous souveniez de ce jour-là.
Musique utilisée : Voies inconnues
Rang A[]
- Azura : Arthur ! Je vous cherchais partout. Je... Eh bien, j'espérais que vous pourriez m'en dire un peu plus sur vous.
- Arthur : V-Vraiment ? Vous voulez en savoir plus sur moi ? Je ne sais pas où commencer...
- Azura : Vous pourriez me parler de votre enfance, si ce n'est pas trop personnel.
- Arthur : Mes parents étaient de simples et honnêtes roturiers, rien d'extraordinaire. Enfant, je me suis vite passionné pour les arts martiaux et la défense de la justice. J'étais encore jeune lorsque j'ai été recruté comme soldat pour le maintien de l'ordre.
- Azura : Comment saviez-vous déjà que vous vouliez être soldat ?
- Arthur : Mes parents y ont certainement contribué. Tous les jours, ils me répétaient : « Seul le juste peut faire régner la justice. » Je les entends encore aujourd'hui.
- Azura : Ça explique pourquoi vous êtes devenu le véritable héros que vous êtes aujourd'hui.
- Arthur : Ha, vous êtes trop aimable. Honnêtement, je me considère plus comme un excentrique.
- Azura : Je ne suis pas d'accord. Déjà garçon, vous avez eu assez de courage pour m'aider. Pour cela, je vous remercie, Arthur. Du fond du cœur. Je sais que de nombreuses années se sont écoulées, mais ma gratitude est inchangée.
- Arthur : Je vous en prie, n'y pensez plus.
- Azura : J'espère continuer à en apprendre sur vous à partir de maintenant.
- Arthur : Et moi sur vous. Si jamais vous souhaitez discuter, vous savez où me trouver.
Musique utilisée : Pour aller vers toi
Rang S[]
- Azura : Bonjour, Arthur ! On m'a dit que vous me cherchiez.
- Arthur : En effet. Pourriez-vous vous asseoir ici, un instant ?
- Azura : Oh, bien sûr.
- Arthur : Azura... Madame... La musique est très importante à vos yeux, n'est-ce pas ?
- Azura : C'est pour moi ce qu'il y a de plus beau. La chanter ou l'écouter me comble de joie.
- Arthur : Bien, je suis ravi de l'entendre... parce que j'aimerais vous chanter quelque chose.
- Azura : Vous ? Chanter pour moi, vraiment ?
- Arthur : Mes talents n'égalent pas les vôtres, bien sûr. En fait, je n'en ai aucun, mais... oui.
- Azura : Eh bien, je suis tout ouïe, Arthur.
- Arthur : Très bien, alors voilà. Hum, hum. Un jeune garçon croisa jadis le regard ♪ d'une jeune fille à la beauté sans fard. ♪ Ses yeux brillaient de 1 000 larmes ♪ et leur éclat lui fit l'effet d'un charme. ♪ Gravé dans sa mémoire bien malgré lui, ♪ son visage le hante encore chaque nuit. ♪ Foudroyé d'amour, le cœur résipiscent, ♪ il jura un jour de lui avouer son tourment. ♪ Et la voici face à lui, la Vénus tant rêvée, ♪ que toute sa vie il s'est juré d'épouser. ♪ Voilà... C'est tout. Merci.
- Azura : Ha ha ha, ce n'est pas mal du tout ! Et très mignon ! À mon tour.
- Arthur : Euh... Madame ?
- Azura : Oui, qu'y a-t-il ? Oh... Dois-je comprendre que... Seriez-vous ce jeune garçon ?
- Arthur : Eh bien, euh... On pourrait dire ça, oui. Pff, quelle catastrophe... Une chanson, mais à quoi pouvais-je bien penser ? J'aurais dû me contenter de me mettre à genoux et de vous présenter l'alliance... Je suis mortifié. Je vais de ce pas me laisser engloutir par un maelström, excusez-moi.
- Azura : Non, Arthur, attendez ! Votre chanson me comble de joie.
- Arthur : Vraiment ? Vous le pensez ?
- Azura : Bien sûr ! Il est évident que vous avez passé du temps à l'écrire. Je l'adore.
- Arthur : Merci, Dame Azura.
- Azura : Elle m'a fait me souvenir de la façon dont vous m'avez regardée, ce jour-là. Oh, mon cher Arthur... Je suis si heureuse que vous m'ayez dévoilé vos sentiments.
- Arthur : Voulez-vous dire que... ?
- Azura : Bien sûr ! Je serais honorée de vivre aux côtés d'un héros tel que vous.
- Arthur : Vraiment... Vous acceptez ? Merci, j-je suis si heureux, je ne sais pas quoi dire...
- Azura : Hé hé... Peut-être qu'une autre chanson vous permettrait d'exprimer vos émotions ?
- Arthur : Votre humour est aussi cinglant que votre chant est envoûtant, Madame.
Musique utilisée : Amours joyeuses