Rang C[]
- Azama : ...
- Azura : Azama, vous me dévisagez depuis un moment... Qu'est-ce qui vous perturbe ?
- Azama : Madame... il y a quelque chose que je souhaite vous demander depuis longtemps.
- Azura : Ah ?
- Azama : Vous êtes indubitablement une figure prépondérante de notre armée.
- Azura : Merci, Azama, mais je ne vois pas où vous voulez en venir.
- Azama : Tout le monde vous fait confiance et estime que vous êtes digne de nous guider. Et il semble que, jusqu'à présent, vous ayez tout fait dans l'espoir de rétablir la paix.
- Azura : ...
- Azama : À première vue, vous êtes indéniablement le porte-étendard de notre armée. Cependant, votre conscience n'abrite-t-elle pas des sentiments contradictoires ?
- Azura : Des sentiments... contradictoires ?
- Azama : Oui, ne cachez-vous pas au fond de vous un abîme de ténèbres insondables ? Quelque chose auquel nul ne songe en vous regardant ? Ainsi, alors que vous œuvrez corps et âme pour sauver le monde... Vous pensez malgré tout que le futur est déterminé d'avance... J'ai l'impression que nous partageons ce même état d'esprit.
- Azura : ...
- Azama : C'est ce qui émane de vous. Est-ce que je me trompe ?
- Azura : Rien ne m'oblige ni ne m'encourage à parler de mes sentiments avec vous.
- Azama : Elle est partie... Bon.
Musique utilisée : Hymne à l'aube
Rang B[]
- Azama : Mes hommages, Madame ! Comment vous portez-vous ?
- Azura : Vous êtes aussi impénétrable qu'à l'accoutumée... Et je ne suis pas certaine que vous vous préoccupiez réellement de mon bien-être.
- Azama : Ah, vous commencez à me connaître. Excellent.
- Azura : Avez-vous l'intention de prolonger la conversation que nous avons eue tantôt ?
- Azama : Oui, je souhaite absolument tout savoir sur les ténèbres tapies au fond de votre âme. Après tout, peut-être que vous et moi sommes de la même espèce, voyez-vous ?
- Azura : Et qu'adviendrait-il si vos présomptions à mon sujet s'avéraient justes ?
- Azama : Je partagerais ces révélations afin de connaître les réactions de tous, bien sûr. J'ai l'envie irrépressible de contempler la face cachée des gens.
- Azura : Si c'est ainsi, vous pouvez faire comme il vous siéra. Mais pour votre gouverne... Sachez que je n'ai pas la moindre intention de partager mes pensées avec vous.
- Azama : Oh, je vous en prie, attendez, Madame...
- Azura : Qu'y a-t-il encore ?
- Azama : Si je promettais de ne rien dire, me feriez-vous le privilège de tout me dire ? Le cas échéant, je serais enclin à garder vos secrets pour moi.
- Azura : ... Vous vous moquez de moi ? Je ne vois aucune raison de vous faire confiance.
- Azama : Hé hé hé ! Voilà qui devient tout à fait intéressant. Quelle créature fascinante...
Musique utilisée : Que feras-tu ?
Rang A[]
- Azama : Mes hommages, Madame. Comment vous portez-vous ?
- Azura : Ne vous ai-je pas déjà demandé de cesser de poser ces questions rhétoriques ? Vous ne vous souciez que de mes pensées secrètes, et pas de mon état de santé.
- Azama : Au contraire, votre santé me préoccupe... Ainsi que la façon dont vous gérez vos sentiments...
- Azura : Pardon ?
- Azama : Mon diagnostic ? Je subodore que ce qui cause chez vous cette perturbation... Est lié à votre nature renfermée et lunatique.
- Azura : Pourriez-vous développer ?
- Azama : En d'autres termes... Vous portez le poids du monde sur vos épaules, mais vous le portez seule. Votre âme, à l'agonie, aspire à la liberté et votre soif d'amitié assèche votre esprit. Ne devriez-vous pas vous délester de vos soucis, de votre peine, en les partageant ?
- Azura : Ainsi, mon âme aspirerait à la liberté ?
- Azama : Oui, partager le fardeau de vos pensées les sublime et rend les soucis plus tolérables.
- Azura : Hmm...
- Azama : De nombreuses écoles spirituelles encouragent des méthodes similaires. Mais en somme, elles reviennent toutes au même.
- Azura : ... Alors vous tenez sincèrement à ce que je partage ma peine avec vous, n'est-ce pas ? Vous auriez pu le dire dès le début, au lieu de tourner autour du pot. Vous êtes en toute honnêteté inquiet pour moi, n'est-ce pas ?
- Azama : Eh bien, je crois qu'on peut dire ça... Mais nul besoin d'être si compassionnelle. J'ai seulement du mal à supporter votre expression morose à longueur de journée.
- Azura : Pourquoi êtes-vous si sarcastique ?
- Azama : Allons... Je sais bien que vous n'en pensez pas le moindre mot. Je suis un serviteur du divin et me dois de parler avec toute la sincérité qui s'impose.
- Azura : Je vois... Dans ce cas, je vais être honnête avec vous également. Je vous ai trouvé au départ bien indiscret... Mais je suis maintenant heureuse de savoir que vous vous inquiétez pour moi. Je vais m'efforcer dès à présent de faire confiance à mon entourage. Est-ce que cette réponse vous satisfait ?
- Azama : Si cela apaise votre esprit, que demander de plus ?
- Azura : Je pense que ça l'apaisera. Merci, Azama.
Musique utilisée : Réminiscences
Rang S[]
- Azura : Bonjour Azama... Puis-je vous parler un instant ?
- Azama : En quoi puis-je vous être utile ? Vous êtes-vous enfin décidée à me livrer vos pensées ?
- Azura : Hmm... Je ne le formulerais pas ainsi, mais j'aimerais vous parler, oui.
- Azama : S'il y a là de quoi nourrir ma curiosité... Je suis tout ouïe, toute oreille !
- Azura : Ha ha ! Bien... Il est vrai que les gens me voient comme quelqu'un de froid et distant. Pourtant, je souhaite de tout cœur sauver le monde afin que tous puissent vivre en paix. J'ai confiance en vous tous, malgré cette froideur apparente.
- Azama : Ha ha ha ! Vous êtes réellement digne d'intérêt !
- Azura : Comment ?
- Azama : Je savais tout cela depuis le début, mais je ne pensais pas vous entendre le dire.
- Azura : Mais... Ce n'était pas ce que vous disiez au début...
- Azama : Je vous l'ai dit plus tôt, j'aime voir comment les gens réagissent à mes propos.
- Azura : ... Vous êtes... surprenant... Ha ha ha ! Oui, c'est sans nul doute le genre de choses que vous appréciez.
- Azama : Cependant... le jeu touche à sa fin. Je n'en puis plus.
- Azura : Que dites-vous là ? Que vous arrive-t-il ?
- Azama : Je ne veux plus être qu'une simple connaissance. Mon cœur me dit que cette gigantesque farce a assez duré. Je souhaite rester à vos côtés et vous protéger. Pour toujours.
- Azura : Azama, seriez-vous en train de me demander ce que je crois ?
- Azama : Ce qui me fait souffrir, c'est de penser que... Que quelqu'un d'aussi beau et fragile que vous puisse un jour me quitter. C'est pourquoi je dois me rapprocher pour mieux vous protéger.
- Azura : Oh, Azama ! Merci ! Vous m'en voyez heureuse. Je serais honorée d'accepter votre demande si vous êtes sûr de le vouloir...
- Azama : Libre à vous de me faire changer d'avis.
- Azura : Ha ha ha ! Je vais devoir m'habituer à vos sarcasmes. Mais, quelqu'un comme vous... Quelqu'un qui pardonne facilement est la personne dont j'ai besoin. Merci Azama ! Je suis heureuse de savoir que vous serez toujours là pour moi.
- Azama : Le plaisir est partagé.
Musique utilisée : Amours joyeuses