Rang C[]
- Siegbert : Ah, Mère... Vous voilà.
- Charlotte : Tiens, Siegbert. Vous avez besoin de quelque chose ?
- Siegbert : Vous avez l'air épuisée. Est-ce que tout va bien ?
- Charlotte : Oh, ne vous en faites pas pour moi. J'ai beaucoup à faire, ces derniers temps. C'est un peu fatigant, mais c'est normal.
- Siegbert : Je vois... Mère, je crois que je sais comment nous aider tous les deux !
- Charlotte : Ah oui ? Dites-m'en plus.
- Siegbert : J'aimerais vous masser les épaules.
- Charlotte : L'offre est alléchante, mais je ne vois pas bien quels bénéfices vous en tireriez...
- Siegbert : J'ai moi aussi quelques muscles un peu froissés. Un des guérisseurs m'a montré sur quels points appuyer pour les soulager... Mais je n'arrive pas à les localiser lorsque je me masse tout seul. Si je pouvais m'entraîner sur vous, vous pourriez m'aider à les trouver.
- Charlotte : Hmm, je comprends. Eh bien, pourquoi pas, après tout ?
- Siegbert : Parfait ! Merci, Mère. Bien, détendez-vous...
- Charlotte : Oooh... C'est fabuleux ! J'ai l'impression d'être une nouvelle femme. Merci, Siegbert. Mais et vous, alors ? Vous m'avez dit que vous souffriez aussi...
- Siegbert : Inutile de vous inquiéter, Mère. C'est moi qui devrais vous remercier. Maintenant que je sais où appliquer la pression, ma douleur va vite disparaître.
- Charlotte : Je crois les doigts pour vous !
Musique utilisée : Pour aller vers toi
Rang B[]
- Siegbert : Argh...
- Charlotte : Hmm, Siegbert... Votre nuque m'a l'air bien raide. Venez par ici, vous voulez bien ?
- Siegbert : Ce n'est rien, Mère. Ne vous inquiétez pas.
- Charlotte : Vous allez me faire le plaisir de vous laisser faire de ne pas répondre à votre mère.
- Siegbert : C'est inutile, vraiment ! Je ne veux pas qu'on me voie comme ça...
- Charlotte : Ha ha, c'est si terrible que ça de recevoir un peu d'amour de sa maman chérie ?
- Siegbert : Erf. Bon, très bien...
- Charlotte : Vous êtes affreusement tendu, Siegbert. Quelque chose vous tracasse ?
- Siegbert : Rien dont vous ayez à vous inquiéter. Je vais gérer ça à ma manière.
- Charlotte : Je crois plutôt que vous en faites des manières. Allez, racontez-moi.
- Siegbert : Eh bien... Ces derniers temps, une idée me revient sans cesse en tête. Je ne peux pas m'empêcher de penser que je ne suis pas encore assez fort. Je ne sais pas si je suis capable de protéger mes alliés.
- Charlotte : Hmm... C'est vrai que quand on y pense, vous êtes un peu faiblard. Je peux aisément citer plusieurs personnes plus fortes et malignes que vous.
- Siegbert : Mère, vous ne m'aidez pas beaucoup...
- Charlotte : Il faut que vous tiriez profit de ces gens, au lieu de les considérer comme des rivaux. Vous êtes encore un gamin. Vous avez des tas de choses à apprendre des autres ! Observez-les, et tant que vous n'attrapez pas la grosse tête, tout ira bien pour vous.
- Siegbert : Il faut que j'observe les gens plus forts que moi pour apprendre d'eux... Merci, Mère. Je me sens déjà mieux.
- Charlotte : Je vous en prie. N'hésitez pas à venir me voir si vous avez d'autres soucis.
Musique utilisée : Fleurs dans le vent
Rang A[]
- Siegbert : Mère, auriez-vous un moment ?
- Charlotte : Que se passe-t-il, Siegbert ?
- Siegbert : Eh bien, j'aimerais à nouveau vous masser les épaules.
- Charlotte : Si je n'étais pas votre mère, je me poserais des questions sur vos intentions...
- Siegbert : Ha ha... ha. Je vois ce que vous voulez dire, mais non, bien sûr que non. J'aimerais simplement vous remercier pour le conseil que vous m'avez donné.
- Charlotte : Ah bon ? J'ai dit quelque chose qui vous a été utile ?
- Siegbert : Oui, beaucoup. J'ai pu aborder certaines situations avec plus d'ouverture d'esprit. J'ai appris des villageois les vertus d'un travail assidu et appliqué... Et de mes camarades, ce qu'est le courage, en affrontant de puissants adversaires. J'ai pu apprécier les différentes forces des gens autour de moi... Et ainsi, prendre conscience de mes propres faiblesses. Mais, maintenant, lorsque j'y pense, je ne m'apitoie plus sur mon sort... Non, je vais de l'avant, et je mets tout en œuvre pour franchir ces obstacles.
- Charlotte : Snif, ils grandissent tellement vite...
- Siegbert : Je suis sûr que je trouverai d'autres raisons de douter de moi... Mais j'ai enfin compris que c'est un mal nécessaire pour m'endurcir. Pour le moment, je vais garder la tête haute et adopter un air ténébreux, comme Père.
- Charlotte : Oh... Bonne idée. En tout cas, cessez de vous inquiéter pour n'importe quoi. Je suis là pour vous.
Musique utilisée : Réminiscences