Wiki Fire Emblem
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Rang C[]

Corrin : Hmm, pour une fois, j'ai fini tout ce que j'avais sur ma liste du jour. Je devrais peut-être m'asseoir pour boire un thé avant d'y aller. Et il y a ce livre que je voulais finir, aussi...

Oboro : Dame Corrin ! Qu'est-ce que vous faites là ?

Corrin : Oboro ?! Pourquoi êtes-vous encore debout ? Oboro : Je fais le ménage, ça ne se voit pas ? J'ai pourtant mon balai et ma serpillière.

Corrin : En plein milieu de la nuit ?

Oboro : Malheureusement, oui. La journée, je travaille et je m'entraîne. Alors c'est le seul moment où je peux le faire. Ne restez pas par ici, Dame Corrin. Vous êtes dans le passage. Et ne laissez pas traîner ce livre ! Prenez-le avec vous !

Corrin : Eh bien... Quelle soirée relaxante... Mais les corvées doivent être faites, même s'il est presque minuit. Je peux peut-être vous aider ?

Oboro : ...

Corrin : Oboro ? Vous avez entendu ma question ?

Oboro : Hmm ? Oh, euh, oui.

Corrin : vraiment ? Vous aviez l'air inquiète.

Oboro : Ce... Ce n'est rien. Allez ouste ! Je dois passer le balai ! Corrin : C'est bon, j'y vais...

Rang B[]

Corrin : Pfiou... Quelle journée éreintante ! Et je n'ai toujours pas dîné. Je trouverai peut-être quelque chose à remonter dans ma chambre.

Oboro : ...

Corrin : Il y a quelqu'un ? Aaah !

Oboro : ...

Corrin : Au secours ! A l'aide ! C'est un démon !

Oboro : Oh... Dame Corrin.

Corrin : Oh ? Ce n'est que vous. Pfiou. C'était terrifiant de vous voir dans une pièce sombre à la lumière de la bougie.

Oboro :Euh... Désolée.

Corrin : Oboro... Tout va bien ? Vous fixez la forêt du regard.

Oboro : Oui. Tout va bien.

Corrin : Je ne suis pas convaincue. La dernière fois, vous aviez déjà l'air ailleurs. Quelque chose vous ennuie ?

Oboro : Rien dont Dame Corrin ne devrait s'inquiéter.

Corrin : Ne vous en faites pas pour ça. Vous ne devriez pas garder vos soucis pour vous. Je veux bien vous écouter.

Oboro : Très bien... Si vous insistez. C'est pas vraiment un problème, mais plutôt un mauvais souvenir. Mes parents avaient une boutique de vêtements dans notre village. Nous faisions des affaires en Nohr quand des bandits ont attaqué et les ont tués. Je me suis cachée, et heureusement les bandits ne m'ont pas trouvée.

Corrin : Je ne savais pas...

Oboro : C'est arrivé lors d'une nuit sans lune, comme celle-là. Je ne peux pas m'empêcher d'y penser quand le ciel devient tout noir.

Corrin : Cela explique pourquoi vous aviez l'air tourmentée. Désolée Oboro. Quelle maladresse de vous demander de vous livrer à moi, venant de Nohr.

Oboro : P-pas du tout ! Vous ne devez pas vous sentir coupable, Dame Corrin. C'est la faute des bandits. Ce sont des démons sous forme humaine...

Corrin : Oboro...

Oboro : Oh, euh... désolée. Je me suis laissé emporter. Je... Euh... Je m'en vais.

Corrin : Pauvre fille...

Rang A[]

Oboro : Minuit, c'est l'heure du ménage ! C'est parti !

Corrin : Vous faites encore votre ménage nocturne, Oboro ?

Oboro : Oui. Désolée de vous déranger à cette heure, mais j'aurais besoin de votre aide. Corrin : Il y a quelques nuits de cela, vous répariez les armes et armures. Et la nuit dernière, vous faisiez l'inventaire de la réserve.

Oboro : Mieux vaut prévenir que guérir. Allez, Dame Corrin, ne restez pas sans rien faire. Aidez-moi ou allez-vous-en.

Corrin : J'ai compris pourquoi vous faites ça Oboro. Vous vous occupez la nuit pour faire semblant que tout va bien, non ?

Oboro : ...

Corrin : C'est parce que passer une nuit seule vous rappelle la nuit où vos parents sont morts.

Oboro : N'importe quoi ! Il y a plein de raisons pour lesquelles une fille passerait la nuit à faire des corvées.

Corrin : J'ai remarqué que vous fixez la forêt d'un air grave quand vous faites ces corvées.

Oboro : c'est parce que je... je...

Corrin : Désolée. Je ne voulais pas aller trop loin. Mais vous avez l'air désespérée, et cela me fait mal au cœur.

Oboro : Humpf...

Corrin : Quoi que vous fassiez, cela ne ramènera pas vos parents... Vous avez votre maître, moi, et tous les autres pour vous aider.

Oboro : Ha.... Vous m'avez démasquée, Dame Corrin. Peu importe ce que je fais, je ne sais plus où j'en suis. Je fais semblant d'aller bien, mais je repousse les gens avec mon regard.... Je savais que ça ne durerait pas. Je n'y arrive plus.

Corrin : Oboro... Peu importe que vous ne sachiez plus où vous en êtes ! Nous avons tous des problèmes. Et nous allons vous aider à surmonter le vôtre.

Oboro : Dame Corrin...

Corrin : Si vous avez peur de vous battre sur le front, vous pouvez être utile à l'arrière. Et si vous voulez, vous pouvez rester ici à faire les corvées. Tout le monde sait que vous prenez bien soin de vos camarades. Alors dès que vous en avez besoin, laissez-nous prendre soin de vous.

Oboro : Dame Corrin... Vous pensez qu'ils vont m'aider si je demande ?

Corrin : Bien sûr. C'est le principe de l'armée, ne pas être seul face aux difficultés.

Oboro : Je n'avais jamais vu ça de cette façon. Merci beaucoup. Je me renfermerais sur moi-même sans raison. Je me sens mieux maintenant.

Corrin : Bien. Vous ne devriez pas hésiter à montrer vos points faibles à vos amis.

Oboro : Ha ha ha ! En est-il de même pour mon côté effrayant ?

Corrin : Vous voulez parler de cette tête que vous faites toujours ? Il vaudrait peut-être mieux la garder pour vous.

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