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Rang C

Moulder : Gilliam, vous avez entendu quelque chose ?

Gilliam : Non, Moulder. Je n'ai rien entendu.

Moulder : C'était juste mon imagination ? Hum. Ça ne présage rien de bon.

Gilliam : Moulder, vous devriez vous ménager un peu et vous reposer de temps à  autre.

Moulder : Non, je ne suis pas fatigué du tout. Je vais bien. Je suis surpris que vous n'entendez rien ! Auriez-vous des problèmes d'audition ?

Gilliam : Moulder, je vous en prie. Je sais que mes nombreux combats m'ont usé, mais je suis plus jeune que vous. Je n'ai aucun problème d'audition.

Moulder : Pourquoi n'entendez-vous rien, alors ? Ce bruit commence à  m'inquiéter.

Gilliam : C'est juste votre imagination qui vous joue des tours.

Rang B

Moulder : Et voilà  que ça recommence ! Gilliam, vous avez entendu, cette fois ?

Gilliam : Non, Moulder. Je n'ai absolument rien entendu.

Moulder : Suis-je vraiment le seul à  percevoir ce bruit ?

Gilliam : Vous pourriez peut-être me décrire ce que vous entendez. Est-ce un son sourd ? Un gazouillis ? Si c'est un son plus fort, je devrais pouvoir l'entendre.

Moulder : Non, ce n'est pas du tout ça. C'est doux... et très mélodieux.

Gilliam : Mélodieux ? Vous voulez dire que quelqu'un est en train de jouer de la musique au beau milieu d'un combat ?! De quel genre de musique s'agit-il ? Pouvez-vous distinguer un instrument particulier ?

Moulder : Je ne saurais vous le dire. C'est si... mystique.

Gilliam : Mystique ? Vous ne croyez tout de même pas que c'est une sorte de... signe, hein ?

Moulder : Gilliam, je vous saurais gré si vous évitiez de dire ce genre de choses.

Gilliam : Oups, pardon. Mais, Moulder... C'est vous qui êtes chargé des affaires spirituelles. Je ne serais pas surpris si...

Moulder : Je vous ai dit d'arrêter, Gilliam ! C'est mon imagination, un point c'est tout.

Gilliam : Une mélodie que vous seul pouvez entendre. Je trouve ça si mystérieux.

Moulder : Je suis d'accord, d'autant plus que j'en ignore la cause. Je vous avoue que je suis inquiet. Gilliam... si quelque chose devait arriver... euh, eh bien... je compte sur vous.

Gilliam : Moulder, nous nous connaissons depuis plus de dix ans. Je vous protégerai. De plus... en tant que chevalier de Frelia, c'est là  mon devoir.

Moulder : Je sais que je peux compter sur vous, Gilliam. Je le sais mieux que personne. Vous avez toute ma gratitude.

Gilliam : Je serai toujours là  pour vous, Moulder.

Rang A

Gilliam : Comment allez-vous aujourd'hui, Moulder ? Vous entendez toujours cette mélodie ?

Moulder : Non, il y a un moment que je ne l'entends plus. Après tout, ça devait être mon imagination.

Gilliam : Peu importe la cause, je suis content que ça soit terminé.

Moulder : Je suis moi aussi soulagé, mais... Cette douce mélodie me manque. Ce son me hantait et j'ai finalement réussi à  l'identifier.

Gilliam : Et ? Quelle était cette chanson ?

Moulder : C'était la musque jouée lors du couronnement du roi Hayden.

Gilliam : L'hymne de couronnement de Frelia. Ah, je m'en souviens bien... C'est une chanson chargée d'émotions que la chorale des chevaliers de Frelia interprétait avec talent.

Moulder : C'est moi qui ai porté la couronne jusqu'au trône. J'avais si peur de la faire tomber !

Gilliam : Je me souviens que c'était vous qui portiez ce fardeau royal. Je n'étais qu'une simple recrue et j'étais au fond de la salle, avec les autres. Je m'en souviens comme si c'était hier... Vos mains semblaient trembler de froid !

Moulder : Oui, puis quelqu'un s'est écrié : « Ressaisissez-vous, jeune homme ! » La couronne a glissé et j'ai maladroitement tenté de la rattraper. C'était si embarrassant !

Gilliam : Je suis désolé. J'étais si jeune. Je vous imitais en train de porter la couronne. J'agissais sans réfléchir. Je suis navré de vous avoir mis dans l'embarras.

Moulder : C'est vrai ! Je vous avais rencontré le jour suivant. Ah ah ah ! J'ai compris !

Gilliam : Qu'avez-vous compris ?

Moulder : Cette mélodie... je ne pouvais l'entendre que quand vous étiez là . Cela veut dire que...

Gilliam : Oui ?

Moulder : C'était un signe. Un signe du ciel pour que nous retournions à  l'essentiel.

Gilliam : Pour que nous retournions à  l'essentiel ? Mais qu'est-ce que... Ah, bien sûr.

Moulder : Oui. Nous ne devons jamais oublier qui nous sommes et pourquoi nous nous sommes joints à  cette cause.

Gilliam : Je crois que vous avez raison...

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